Touche pas mon blood
Touche pas à mon blood
Le ministre de la santé sud-africain Manto-Tshabala n’est pas contente. Le centre national de transfusion sanguine (SANBS) vient d’annoncer qu’il n’était pas prêt à arrêter de sélectionner le sang sur des critères raciaux. « Nous le ferons quand nous serons absolument sûrs que nos donneurs sont équitablement répartis selon les races »
En fait, Manto avait annoncé un peu plus tôt dans la journée qu’elle était ravie de voir que le SANBS avait suivi ses instructions et que la race n’était plus pris en compte dans la sélection des sang poolés. « Je suis contente que le SANBS ait pu mettre au point un nouveau modèle d’évaluation des risques. Souvenez vous ce qui est arrivé au sang de notre président ! »
En fait, le sang de Thabo Mbeki avait tout simplement été jeté parce qu’il avait refusé de répondre au questionnaire de base qui accompagne tous les dons de sang.
Dans un pays où la prévalence du sida atteint 40% chez les noirs adultes jeunes en âge de procréer, 6% chez les blancs et moins de 1% chez les indiens, on comprend que le SANBS ait pu utiliser la race comme un des critères d’évaluation du risque de présence d’agents transmissibles dans le sang.
La seule autre solution disponible serait de passer tous les échantillons à la PCR, ce qui entraînerait des coûts considérables.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home