Data warehouse

Nous sommes le 16 août et l'hiver n'arrive pas à finir (ou à commencer). Il fait froid le matin et chaud l'après midi. Pourtant certains arbres sont déjà en fleur. Mais pas encore les jacarandas et leur frondaisons violet profond.

Hier, ma belle-mère de passage nous a offert un congélateur. L'achat d'un congélateur dans une ville comme Prétoria, qui se proclame elle-même capitale de l'Afrique, n'est pas très compliqué. Il n'y a pas grand choix mais au moins, on trouve différents modèles.

Dans le plus grand centre commercial de Prétoria, le Menlyn shopping center, il y a 3 magasins susceptibles de vendre des appareils éléctro-ménagers. Un cher, un pas cher et un pas cher mais dans lequel on n'achète jamais rien parce que ça tombe toujours en panne. Nous nous dirigeons naturellement vers le "pas cher". La moquette est trempée à cause d'une fuite du circuit de sprinkler dans le plafond. La fuite est toujours là mais l'eau coule maintenant dans une poubelle.

Une vendeuse apathique se réveille soudain et nous demande ce que nous voulons. Nous lui montrons et elle consulte son ordinateur pour voir s'il y a du stock. L'ordinateur dit que non mais elle préfère aller voir dans l'entrepôt, on ne sait jamais. Elle revient, en effet, il y a du stock, mais l'ordinateur n'est pas à jour. Il ne l'est d'ailleurs jamais, nous dit la vendeuse (qui le consulte cependant à chaque fois).

Les entreprises sud-africaines ayant eu le plus fort taux de croissance ces dix dernières années sont les sociétés d'ingéniérie informatique. Ah bon, on est rassuré.